La vie d’avant
Je lis partout quand va t’on retrouver notre vie d’avant ?
Non je ne veux plus de ma vie d’avant.
Ça vous choque?
On peut en rester là mais je peux aussi vous donner mon regard sur 2020.
De l’incohérence de la conscience à la l’inconscience de l’intuition
J’ai toujours été fascinée par les grands manipulateurs de foules comme Mitterand ou notre non-ami le Moustachu teuton.
De tout temps, je me suis demandée comment on peut être Martien et clamer que la race d’excellence vient de Venus.
Je me suis aussi souvent demandé en 39-45 de quel côté de la barrière je me serais trouvée.
Alors non seulement j’ai aujourd’hui des éléments de réponses à ses questions métaphysiques mais j’ai surtout grandi.
La fin de la naïveté
Cette année a sonné le glas de ma naïveté persistante. Dégager de ce voile permanent que je jetais sur les choses en me permettant de me dédouaner de certaines décisions, je me suis mise à réfléchir à un monde qui me donnerait envie.
Un monde avec des codes à moi, un truc simple. Et libre
Un monde sans la contrainte pesante de l’administration et la lourdeur de l’institution.
Cette période de pause a eu l’avantage de mettre en avant – les besoins vitaux à nourrir avant tout. Les valeurs réelles que l’on vit intensément et encore plus intensément en cette période – Les croyances, celles qui vous montrent le monde que vous voulez voir et non tel qu’il est
Mes croyances ont volé en éclat. Certaines que je ne soupçonnais pas se sont révélées à moi apportant dans leur sillage des explications inattendues. J’en ai donc profité pour incruster les croyances qui me plaisaient et que je vibre aujourd’hui.
Nous avons fait, Michael et moi le point sur nos besoins. Et nous avons adapté notre vision en fonction de nos changements de paradigmes.
Je me suis posée avec mon mari et nous avons envisagé la vie de famille différemment. J’ai fait péter des croyances qui m’empêchaient au final d’être moi pleinement. Un mois sans autre contrainte que celles que je me choisis.
C’était le dernier maillon de ma dernière chaîne.
Parce que la vie que je mérite n’est pas celle que je m’étais forgée. Elle intégrait encore des obligations de stabilité et de scolarité. Je crois foncièrement que le mouvement et la curiosité sont les meilleurs éléments d’un apprentissage . C’est ce cadeau que je veux me faire et que je veux faire à mes enfants.
En un an, j’ai gagné 30 ans de vie. J’ai appris plus sur le monde dans lequel j’évoluais qu’en 46 ans de formatage. J’ai ouvert les yeux sur le monde qui m’entoure. Pour comprendre que ce n’est pas celui que je veux laisser à mes enfants :
Un monde où l’argent fait la loi et où il est roi.
Pour moi c’est un monde où la machine dirige l’humain. C’est un monde où notre bien le plus précieux, le temps, disparaît au profit d’une énergie renouvelable. Elle se veut monopolistique quand elle est divisible à l’infini : l’argent.
Quand dire ASSEZ ! Le monde est régi par la puissance et le pouvoir et non par la raison et l’amour. L’argent est devenu en un an le saint graal à dénicher pour trouver une protection parmi les saints. Et si nous apprenions à dire assez. Si nous apprenions que la peur est l’exact opposé de l’amour. La peur porte en elle l’embryon de la haine.
Les gens se sont mis à haïr les très riches au lieu de se mettre à aimer leurs proches. Ils ont accepté de se couper de tout et de tous par peur. Nous avons choisi de nous étreindre encore plus par amour de cette humanité qui bat à l’unisson. Car oui en arrêtant toute la planète, ils nous ont donné la possibilité de ré accorder nos cœur pour les faire battre ensemble en rythme.
L’argent a l’énergie de nos cœurs.
J’ai également compris en cette période combien dire « assez » de clients, d’argent me permettait de dire encore « plus de temps » pour ceux et ce que j’aime. Du temps pour vivre pleinement les moments de partage. Autour d’un exercice de grammaire (ok le plaisir n’est peut être pas partagé pleinement lol) ou d’un jeu de plateau.
Nous avons gommé les limites du temps, entre le travail et les vacances ou les week-ends. Il ne reste qu’un temps à investir pleinement en fonction de nos envies et du moment présent. Si je ne devais retenir qu’un élément du coronavirus, ça serait l’appréciation démultipliée du temps présent. Et sa capacité unique à nous permettre d’être à l’autre et pour l’autre.
Parce qu’en arrêtant de nous distraire il nous a offert la faculté de nous ressouder et nous écouter.
Alors non, je ne veux pas retrouver ma vie d’avant. Mais je veux éprouver et vivre encore plus intensément la vie d’après qui se dessine chaque jour. Un peu plus dans le cocon familial et faire de chaque moment avec nos clients, mon associé, moi-mème, mes enfants, mon mari, mes amis et mes animaux des diamants uniques dont la beauté résonne et inspire. Alors non la vie d’avant n’a plus l’éclat qu’elle a pu avoir.