Sortir du manque et assouvir ses besoins | Successful Parentpreneur

Quand le moyen devient le Besoin, l’argent crée le manque

Besoins face aux moyens.
Qui n’a jamais dit ou entendu : « J’ai besoin d’argent ! »

La question qui suit alors spontanément généralement, c’est simplement : « Pour quoi faire ? »

Payer mes impôts
Partir en vacances
Investir
Faire un cadeau à mon fils.

Alors pourquoi faire passer le réel besoin, après le moyen ?

Pourquoi confondre le besoin de payer mes impôts ou d’investir avec le moyen d’atteindre son objectif ?

Une extraordinaire confusion entre le moyen et le besoin

Cette confusion entre le moyen et le besoin véritable, présente à 99 % chez nos congénères, parvient à elle seul à détourner l’intention de son porteur.

Souvent, Michael et moi vous répétons en boucle que l’Argent n’est pas le problème, alors quel « besoin » avons-nous de l’ériger comme un obstacle en nous et nos désirs profonds ?

Je vous ai souvent raconté l’histoire de cette cliente, au RSA qui soudainement voulait entreprendre.

Nous l’avions d’ores et déjà séduite, elle a accepté le prix et trouvé l’acompte en moins de 72h, en vendant quelques objets, jeux, vêtements et en empruntant à quelques proches.

Qu’est ce qui vous différencie de la masse de ceux qui trouvent notre accompagnement trop cher ?

En quoi est-elle différente de vous qui n’avancez pas ?

La MOTIVATION, en d’autres termes le POUR QUOI elle veut cet accompagnement… En un mot : son BESOIN d’entreprendre.

Dans sa tête, l’argent n’est donc rien d’autre qu’un moyen.

En fait, son besoin était à l’époque un besoin de sécurité, clairement identifié : offrir une vie décente à ses enfants, leur permettre d’accéder à des études supérieures.

Au fil des mois, ce BESOIN que l’on peut qualifier de besoin de DEFICIENCE (motivé par le manque) s’est ainsi en un besoin d’appartenance, avec comme moyen, le statut de cheffe d’entreprise à succès.

L’être humain quel qu’il soit est propulsé par la nécessité vitale de satisfaire à ses besoins, encore faut-il être en mesure de les identifier clairement.

Comment différencier un besoin d’un moyen ?

Les besoins sont universels, leur expression est quant à elle culturelle. Quant aux moyens de le satisfaire, il est individuel.

Prenons par exemple le besoin d’accomplissement (épanouissement) ou de contribution si l’on reprend les besoins tels qu’énoncés par #Tony Robbins.

Ce besoin peut prendre dans la société occidentale la forme d’une liberté financière, de mouvement, d’actions, de pensées etc.

De ce fait, j’imagine sans mal que dans d’autres sociétés, ce besoin pourrait passer par la méditation (liberté de l’esprit) et ses enseignements, par la concrétisation en actions de la foi etc.
Les formes vont être conditionnées par le milieu dans lequel nous évoluons, l’éducation que nous recevons, l’environnement qui nous a accueillis et vu grandir.

Là où le bât blesse mais où l’histoire devient intéressante, c’est quand on aborde la manière individuelle d’appréhender ce besoin.

En d’autres termes, comment va-t-on le satisfaire et que va-t-on associer comme « moyens » à ce besoin ?

Comment allons- nous définir et transcrire dans nos vies les différents besoins de la pyramide de Maslow ou des 6 besoins de Tony Robbins ?

Que mettons-nous en œuvre pour les assouvir ?

Et c’est là que la confusion s’installe.

Si je dis, j’ai besoin d’argent ?

Concrètement, quel message j’envoie alors à mon cerveau ? Lequel de mes besoins n’est pas assouvi ?

Mon besoin :

physiologique ?
de sécurité ?
d’appartenance ?
d’estime ?
d’épanouissement ?

Mon subconscient n’en sait fichtrement rien… L’argent pouvant servir à chaque strate de la pyramide. Ne sachant ce que vous recherchez, il attend.

Il attend quoi ?

Il attend alors patiemment que vous énonciez votre besoin fondamental et vital, ou que vous sachiez quel besoin vous associez à l’expression collective que vous employez.

Qu’est-ce que la fameuse liberté dont nous parlions précédemment ?

Ainsi, quand vous faites ce travail de fourmi, en comprenant ce que signifie pour vous le mot « liberté », vous allez trouver une foultitude de moyens pour nourrir le besoin qui se dissimule derrière l’expression.

Si l’on reprend l’exemple de la liberté :

Alors, quels sont les moyens à notre disposition :

L’argent
Voyager : en ayant des finances, en trouvant des petits boulots, en créant un blog etc
Faire de la photo
Rencontrer des gens et parler de son projet
Animer des conférences
Choisir son lieu de vie,
Choisir ses partenaires de travail
Donner de son temps/ argent/ compétence
Aider

Etc etc.

Somme toute, les moyens sont infinis et viennent corréler un besoin vital, LE besoin vital qui nous incite à nous lever chaque matin. Quand le véritable « quoi » est parfaitement identifié, l’action coule de source.

Votre motivation est en berne

Si vous peinez à trouver votre motivation, demandez vous de quoi vous avez véritablement besoin :

Si c’est d’estime, d’importance, de sens, peut-être faut-il vous demander ce que vous pourriez faire qui vous donne confiance en vous, qui vous pousse à vous respecter. Quel retour, réputation cherchez-vous dans le regard des autres ? L’argent dont vous avez si frénétiquement besoin et après lequel vous courrez comme un dératé est il pour vous le symbole d’un statut social qui vous fait cruellement défaut ?

Si oui, interrogez-vous sur les moyens à votre disposition pour y parvenir ? A commencer, par la reconnaissance, la confiance et l’estime que vous accordez à votre personne.

En effet, en courant après l’argent, comme d’autres courent après des chimères, vous vous coupez d’un univers de possibilité et de moyens d’assouvir votre besoin d’Estime et d’importance.

C’est là que la confusion entre BESOIN et MOYEN devient délétère et dangereuse car elle vous éloigne de votre besoin primaire et vous pousse à mettre en œuvre des actions qui ne sont pas en accord avec vos principes fondamentaux.

La satisfaction du Moyen vient gommer le besoin et va entraîner une multiplication d’actions disparates sans résultats concrets, sans fondement dont la plupart seront vouées à l’échec car elles ne répondront ni à vos besoins, ni à vos croyances. En bref, vous avez perdu votre fil rouge et vous courrez après la voiture sensée vous amener à destination.