Croyances et des faits : ça manque de cerveau !
Croyances et des faits : Ça manque de cerveau ! Je me moque de ce que tu penses, vérifie !
Deux grandes phrases que mes employés, amis, famille connaissent par cœur. Et qui n’ont jamais été aussi vraies qu’actuellement.
Nous avons tous un avis, une croyance, une pensée qui nous fait agir dans un sens a priori illogique. La seule différence entre les gens qui progressent et ceux qui stagnent repose sur leur capacité à confronter leur « je pensais que », « je croyais que » au réel. On peut croire au père Noël ou croire que D’Yeu existe sans que cela ne soit vrai.
Je ne remets nullement en doute les croyances qui fondent notre monde.
En revanche, à quelle fréquence les confrontez-vous à des faits ?
Car là est toute notre ambiguïté, nous voulons avancer, grandir, progresser mais par paresse nous choisissons de croire la voix de la simplicité, celle qui complique nos vies en nous empêchant de regarder ce qui est.
Nous optons pour une progression émotionnelle et non factuelle. La période que nous traversons en est le parfait exemple : les gens se laissent gouverner par la peur, par le sentiment de bien faire, par une pseudo bienveillance.
Alors qu’il suffit de confronter les chiffres réels (ceux des réseaux de médecins, les courbes de mortalité etc.) à nos peurs pour mettre en lumière le caractère infondé et inféodée de notre croyance.
Alors pourquoi nous détournons nous simplement du factuel pour nous jeter à corps perdu dans nos croyances délétères ? Par facilité ? Pas tant que ça.
Est il facile de vivre dans la peur ?
Non Est il facile de voir ses rêves s’écrouler par paresse ? Résolument non!
Alors pourquoi nous accrochons nous mordicus à nos croyances ? Parce qu’elles définissent notre univers et la manière dont nous le percevons. Et c’est là que le bats blesse. Quand tout n’est que ruines autour de toi, il est difficile de se convaincre que faire de notre for intérieur un champ de ruines pourrait être salvateur. Et pourtant. Quand les croyances ne passent pas l’épreuve des faits, s’en libérer est un acte salvateur pour soi même et surtout une source de croissance infinie.
Dégagés de la peur et libérés de vos émotions négatives, vous revivez soudainement.
Il y a les faits et la perception que les individus plaquent sur eux. En bref il y a la résurgence du CHOIX. C’est un chemin douloureux qui implique humblement de reconnaître que l’on s’est trompé sans culpabilité, juste un constat dénué de tout jugement de valeur. Changer les croyances limitantes au profit de croyances exponentielles passe par une reconstruction. Actuellement, l’une des croyances les plus répandues est la capacité et la volonté des états de nous protéger. Or si l’on confronte cette croyance aux faits, on comprend quoi :
Que :
- de tous temps les gouvernements ont mené des guerres dans leur intérêt et non dans celui du peuple
- la perception du gouvernement menteur nous mène souvent à la défiance (et soudainement nous remettons nos vies à des menteurs en croyant leurs propos et en espérant qu’ils nous sauvent est ce vraiment cohérent)
- l’on ne sait rien, que l’on nous cache tout.
J’ai une croyance très forte depuis toujours
Personnellement, j’ai une croyance très forte depuis toujours : tout ce que l’on nous cache se trouve sous nos yeux. Elle me vient de mon enfance et du fait que les cadeaux de Noël ou d’anniversaire étaient cachés sous nos yeux dans un placard ou sur une étagère. La force de l’habitude étant le meilleur dissimulateur.
Imaginez combien elle m’a servie cette croyance et surtout dans cette crise. Et comme de fait, nous ne pourrons jamais dire que nos gouvernants ont menti ou que l’on nous a caché des choses puisque tout est disponible sur la toile. Le gouvernement s’est appuyé sur une croyance tout aussi répandue qui veut que le peuple est trop fainéant pour chercher à contredire ce que les médias lui servent. Et ce même en dépit de la défiance qu’ils lui inspirent.
Nous vivons donc une crise de croyances qui s’effondrerait séance tenante si nous confrontions les croyances des uns et des autres aux faits.
Quoi que vous viviez, ne pensez pas, ne croyez pas mais vérifiez en allant dans la direction opposée de ce que vous dicte votre petite voix. Les faits ne mentent pas, les croyances vous limitent.
Toute notre actualité sur You Tube
Image par Ira Gorelick de Pixabay
Croyances et des faits : Ça manque de cerveau !